« Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais ! »

Ce cri du Prophète Isaïe est d’une évidente actualité dans le contexte où nous sommes. Il traduit le besoin des croyants de ce temps là (8e siècle avant Jésus-Christ) et ceux de tous les temps de la proximité de Dieu. Parce qu’avec un Dieu proche, rien ne serait plus comme avant. Les hommes marcheraient droit et la justice et la paix règneraient.

Mais justement, Dieu est venu au plus près des réalités humaines dans la personne de son Fils Jésus. L’Evangile de Marc que nous entendrons durant l’année liturgique qui commence met en exergue la filiation divine de Jésus et le fait qu’avec lui, le Royaume de Dieu est à portée de main et accessible à tous hommes. Pas seulement un royaume à venir mais surtout un royaume présent dans ce temps comme dans tous. Un royaume que l’on peut atteindre par la foi au Père par son Fils. Et les nombreux miracles de Jésus sont là pour attester de cette imminence du Royaume de Dieu. 

            Dans l’immédiat, occupons-nous de préparer comme chaque année la fête de la nativité communément connue comme fête de Noël. Pour qu’elle ne soit pas une fête religieuse sans Dieu, la liturgie de l’Eglise nous invite à Veiller, à préparer les chemins du Seigneur car il vient, à écouter la voix qui annonce le Sauveur et à la confiance car « rien n’est impossible à Dieu. » 

Veiller suppose d’être éveillé et de scruter les signes des temps qui annoncent la présence et l’action de Dieu parmi nous. Préparer les chemins du Seigneur passe par la préparation du lieu intime de sa rencontre avec chacun qui est le cœur. Dans une rencontre personnelle et intime, il veut parler à nos cœurs et les gagner à la cause du Royaume. Écouter la voix qui annonce la venue du Sauveur dans le bruit du monde requiert notre attention. Et nous savons que rien de tout ce qui est mis en œuvre ne saurait être fécond sans la confiance. Comme Marie, rendons-nous disponibles à l’œuvre de Dieu et accueillons dans nos cœurs et dans nos vies comme il convient, celui qui vient ; qui est déjà venu et qui viendra encore et encore !

FRUCTUEUX TEMPS DE L’AVENT ET BONNE ANNÉE LITURGIQUE À CHACUN DE VOUS ET À TOUS !

  1.                                                François Xavier A.